Géographie
En face de la base militaire, un nouveau point de passage fait vivre la population locale : la zone commerciale de Travu. Marquée par une valeur foncière très encourageante pour les entrepreneurs locaux, celle-ci s’est très vite développée. Aujourd’hui, plus d’une vingtaine d’entreprises, majoritairement des commerces, se sont installées.
Selon Lucas Bourassin, chef d’entreprise associé au sein du supermarché Utile, « ce qui fait la force de cette zone, c’est son axe nord-sud couplé à la complémentarité de ces entreprises ». Un passage routier, aussi bien pour les locaux que pour les touristes, qui participe grandement à son dynamisme. La zone répond ainsi aux attentes d’une large population diversifiée. Certains, comme Costa Serena Carrosserie, affirment que c’est un emplacement stratégique favorisé par une route parallèle sécurisée, « l’accessibilité de la zone nous permet idéalement de recevoir nos clients ».
Autre point fort de cette zone, la diversité équilibrée des services proposés. Une absence de concurrence que les commerçants souhaitent à tout prix garder. « C’est la grande ligne de ce projet », évoque Lucas Bourassin. Cela vise à préserver le potentiel économique de chaque commerce et à éviter les doublons d’activités.
Cette stratégie, inscrite dans le cahier des charges, a globalement été respectée à une exception près, le contrôle technique. À l’heure actuelle, les deux personnes concernées ne souhaitent pas s’étendre sur le sujet. Mais cette zone ne permet pas seulement d’implanter des créations d’entreprises, c’est aussi le moyen d’apporter une aide au développement à certaines déjà existantes. C’est le cas de Corse Piscine déjà positionné sur Prunelli di Fiumorbu. Comme l’explique Pascal Cecchetti, le gérant de l’annexe située au niveau de la zone commerciale, « notre implantation est avant tout due au fait que la commune nous a permis de concevoir un entrepôt suffisamment grand ».
« L’accessibilité de la zone nous permet idéalement de recevoir nos clients »
Un point d’étape pour le futur développement de la zone commerciale
Initié en 1986, ce projet, qui a mis du temps à aboutir, a été réalisé dans l’objectif « d’apporter à une commune de 3 000 habitants, des commerces de proximité », confie François Tiberi, le maire de Ventiseri. Avec cette zone commerciale, une démarche qui contribue grandement au développement démographique de la commune.
Avant même de penser à la saison estivale, le maire souhaite avant tout pouvoir proposer des services à l’année, « comparé à Solenzara où 70 % des habitations sont des résidences secondaires, on peut compter ici sur une population installée à l’année ».
Au niveau concurrentiel sur la commune, Jean-Marc Pinelli, propriétaire de l’Hôtel des Nacres situé à quelques mètres, affirme que cette zone commerciale bénéficie également aux acteurs avoisinants celle-ci. Il note notamment « une plus grosse présence de commerciaux » et « de touristes l’été ». Selon lui, ce poumon économique profite à toute la commune, « cette zone apporte une plus-value car pour fonctionner, ils ont besoin d’autres commerces aux alentours ». Satisfait, François Tiberi ne prévoit pas d’agrandir pour autant cette zone industrielle. Celle-ci doit « répondre à une demande. Aujourd’hui, elle ne nécessite pas un élargissement », si ce n’est les projets déjà en cours. En effet, il est davantage question pour la commune de finaliser cette zone qui compte encore cinq projets en élaboration.
Cependant, plusieurs mutations gouvernementales sont aussi responsables de l’avenir de cette zone commerciale. Certains terrains prêts à accueillir de nouvelles entreprises se sont vus passer en zone inondable après révision du plan de prévention des risques d’inondations (PPRI). Une problématique qui force la commune à déplacer cinq terrains pourtant déjà confirmés.
Enfin, un autre enjeu est celui de la loi zéro artificialisation nette lancée en 2018. Celle-ci empêche la zone commerciale de s’étendre plus qu’elle ne l’est déjà. Néanmoins, les projets réfléchis en amont de cette loi ne sont pas atteints par cette notion du plan biodiversité lancé par le gouvernement.
Afin de réfléchir au futur de cette zone commerciale en bonne dynamique, un bilan diagnostic doit tomber dans les prochains jours. Les communes de Ghisonaccia, Prunelli et Ventiseri sont conviées à revoir les stratégies commerciales basées sur les besoins des populations concernées.
Au niveau concurrentiel sur la commune, Jean-Marc Pinelli, propriétaire de l’Hôtel des Nacres situé à quelques mètres, affirme que cette zone commerciale bénéficie également aux acteurs avoisinants celle-ci. Il note notamment « une plus grosse présence de commerciaux » et « de touristes l’été ». Selon lui, ce poumon économique profite à toute la commune, « cette zone apporte une plus-value car pour fonctionner, ils ont besoin d’autres commerces aux alentours ». Satisfait, François Tiberi ne prévoit pas d’agrandir pour autant cette zone industrielle. Celle-ci doit « répondre à une demande. Aujourd’hui, elle ne nécessite pas un élargissement », si ce n’est les projets déjà en cours. En effet, il est davantage question pour la commune de finaliser cette zone qui compte encore cinq projets en élaboration.
Cependant, plusieurs mutations gouvernementales sont aussi responsables de l’avenir de cette zone commerciale. Certains terrains prêts à accueillir de nouvelles entreprises se sont vus passer en zone inondable après révision du plan de prévention des risques d’inondations (PPRI). Une problématique qui force la commune à déplacer cinq terrains pourtant déjà confirmés.
Enfin, un autre enjeu est celui de la loi zéro artificialisation nette lancée en 2018. Celle-ci empêche la zone commerciale de s’étendre plus qu’elle ne l’est déjà. Néanmoins, les projets réfléchis en amont de cette loi ne sont pas atteints par cette notion du plan biodiversité lancé par le gouvernement.
Afin de réfléchir au futur de cette zone commerciale en bonne dynamique, un bilan diagnostic doit tomber dans les prochains jours. Les communes de Ghisonaccia, Prunelli et Ventiseri sont conviées à revoir les stratégies commerciales basées sur les besoins des populations concernées.
