Géographie
Les vagues successives de Covid-19 qui balayent le monde et donc la Corse sont de plus en plus difficiles à affronter pour les dirigeants d’entreprises. Quentin et Aurélien, à la tête de Fit Swim Family, une société qui propose des cours de fitness aquatique ou de nage pour bébés, se sont battus à l’issue du premier confinement pour reprendre leur activité.
Stoppés net dans leur élan de la mi-mars au 7 juin, les deux moniteurs ont décalé tant qu’ils ont pu les dates incluses dans le forfait des cartes d’abonnement de leurs adhérents. Bénéficiant de la pause estivale habituelle où la fréquentation est moindre, ils ont pu jouer avec leur trésorerie et ainsi maintenir la tête hors de l’eau.
En octobre, lorsqu’ils reprennent les cours, le moral est au beau fixe. Le virus semble n’être qu’un mauvais souvenir après un été chaud au cours duquel les cas positifs sont presque inexistants. À la mi-octobre, la deuxième vague qui submerge l’hémisphère nord douche une nouvelle fois leur enthousiasme. « Être obligés de fermer à nouveau alors qu’on venait de subir les affres du premier confinement a été un coup dur. Nous avons fait très attention aux normes sanitaires lors de notre réouverture d’octobre. Les distances étaient respectées, le nombre des personnes présentes dans la piscine contrôlé, les vestiaires désinfectés à chaque passage avec masque obligatoire une fois la douche prise », explique Quentin.
Stoppés net dans leur élan de la mi-mars au 7 juin, les deux moniteurs ont décalé tant qu’ils ont pu les dates incluses dans le forfait des cartes d’abonnement de leurs adhérents. Bénéficiant de la pause estivale habituelle où la fréquentation est moindre, ils ont pu jouer avec leur trésorerie et ainsi maintenir la tête hors de l’eau.
En octobre, lorsqu’ils reprennent les cours, le moral est au beau fixe. Le virus semble n’être qu’un mauvais souvenir après un été chaud au cours duquel les cas positifs sont presque inexistants. À la mi-octobre, la deuxième vague qui submerge l’hémisphère nord douche une nouvelle fois leur enthousiasme. « Être obligés de fermer à nouveau alors qu’on venait de subir les affres du premier confinement a été un coup dur. Nous avons fait très attention aux normes sanitaires lors de notre réouverture d’octobre. Les distances étaient respectées, le nombre des personnes présentes dans la piscine contrôlé, les vestiaires désinfectés à chaque passage avec masque obligatoire une fois la douche prise », explique Quentin.
Se battre malgré tout pour rouvrir
Les annonces gouvernementales semblent fixer au 20 janvier une date possible de réouverture des salles de sport et donc des installations de Fit Swim Family. Mais les conditions exigées semblent cette fois-ci très difficilement applicables et mettent en danger la rentabilité même de la jeune entreprise. « On nous demandera un espace de 8 m 2 par personne. Si on fait ça, c’est quatre personnes maximum dans l’eau. Impossible à mettre en œuvre. On ne sait pas où on va aller pour le moment, on n’a aucune visibilité sur l’avenir », ajoute Aurélien. Les deux dirigeants tentent de maintenir le lien avec leurs adhérents, par le biais des réseaux sociaux, s’enquérant de la santé des uns et des autres. Ils n’acceptent que très difficilement cette déshumanisation du relationnel, eux qui sont au plus près de la clientèle. « On reste en contact via les SMS et les e-mails. On espère que cette séparation n’entraînera pas un éloignement de nos adhérents lors de la reprise. Il y a des pistes possibles pour nous permettre de travailler, accueillir des groupes de dix personnes, permettre du coaching privé. En ce moment, en raison de cette inactivité, c’est le désespoir total », commente Quentin.
Pourtant, deux lueurs d’espoir se profilent. La première consiste en l’ouverture prochaine d’un deuxième centre Fit Swim Family en région bastiaise.
La deuxième, c’est la baisse conséquente des cas de Covid sur l’île qui pourrait peut-être inciter les autorités de santé à prendre des mesures anticipées d’ouverture de certaines activités.
Quentin et Aurélien veulent y croire.
Pourtant, deux lueurs d’espoir se profilent. La première consiste en l’ouverture prochaine d’un deuxième centre Fit Swim Family en région bastiaise.
La deuxième, c’est la baisse conséquente des cas de Covid sur l’île qui pourrait peut-être inciter les autorités de santé à prendre des mesures anticipées d’ouverture de certaines activités.
Quentin et Aurélien veulent y croire.
