La RT10 encore en travaux jusqu’au mois de février

Parmi les automobilistes qui traversent U Travu au cours de la journée, nombreux sont ceux qui se posent des questions sur les travaux qui ont lieu actuellement en face de la base aérienne 126 de Ventiseri. La faute aux différents panneaux de signalisation qui changent au gré de l’avancement du chantier. Et à vrai dire, il est un peu compliqué d’en comprendre le sens. Le chantier est géré par la Collectivité de Corse via son service des routes. Le but est de canaliser le fameux fossé Simonpoli, responsable de crues. Et en finir avec l’inondation de la voie, récurrente à l’entrée de Travu lors de fortes précipitations. "Nous ouvrons la route afin de mettre en place un ouvrage hydraulique, explique-t-on à la direction du service des routes de la CdC. Le canal ne débouchait malheureusement sur rien. Il fallait absolument canaliser le flux afin qu’il ne vienne plus inonder."

Les travaux devraient durer jusqu’au mois de février si tout se passe comme prévu. Le coût total du chantier s’élève à 300 000 ¤ entièrement pris en charge par la CdC. Si la circulation est aujourd’hui fortement perturbée, la route devrait retrouver son aspect normal à la fin des travaux. "Nous ne travaillons que sous terre. Lorsque l’ouvrage sera terminé, nous reboucherons entièrement le trou et la voie redeviendra comme elle l’était auparavant." Au sein de la base aérienne 126, cela faisait plusieurs années que le projet était dans les tiroirs. "Nous avons pu entamer un partenariat avec la collectivité de Corse ce qui nous a permis de lancer les travaux, ajoute le colonel Ribette. C’est la CdC qui finance et qui gère les travaux hors de la base mais nous nous sommes occupés de nettoyer le fossé Simonpoli le long de notre clôture. Ces travaux étaient nécessaires pour la sécurité des riverains mais également celle des militaires. Avec ces nouvelles installations capables d’absorber des crues centennales, nous sommes plus confiants." Un autre chantier devrait intervenir dans les prochains mois, sans que la date n’ait été communiquée. "Il y a un besoin de sécuriser l’entrée de la base aérienne, indique le colonel Ribette. En été, lorsque le trafic est important et que des embouteillages se créent devant l’entrée, cela devient compliqué pour les militaires mais également pour les nombreux civils qui y travail lent."