Ventiseri

Gestion de la fréquentation de l'embouchure du Travu


Corse-Matin du 25 mai 2015 par Jean-Marc Colombani


Gestion de la fréquentation de l'embouchure du Travu
Avec les beaux jours qui s'installent, l'embouchure du Travu va connaître, comme chaque année, une fréquentation à la hausse. Il était donc intéressant de rencontrer David Donnini, adjoint au maire de la commune de Ventiseri, délégué à la gestion du littoral et des espaces lagunaires, pour mieux connaître les moyens mis en oeuvre en matière de protection de l'environnement.

De quelle manière la commune entend gérer l'impact environnemental sur place ?

Nous avons engagé une réflexion pour mieux maîtriser cette fréquentation sans néanmoins rechercher à en rendre l'accès difficile ou rédhibitoire. Si la plage doit être protégée des passages fréquents de véhicules tout terrain, elle doit néanmoins rester accessible pour tous, et notamment les familles et les personnes ayant des difficultés à se déplacer qui y trouveront un site agréable et sûr.
Il en va de même avec la rampe de mise à l'eau de l'embouchure du Travu, qui existe depuis des décennies et qui permet aux propriétaires de petites embarcations, et de scooters de mer notamment, de mettre à l'eau facilement et sans danger. Cela doit perdurer mais de façon raisonnée afin de préserver l'environnement.
 

Sur le site quels sont les principaux effets néfastes de cette fréquentation saisonnière et soudaine ?

Il s'agit essentiellement de faire face aux effets conjugués de la surutilisation de la mise à l'eau, du mouillage sauvage dans l'herbier de posidonie et de la saturation du parking de véhicules et remorques ainsi que du camping sauvage. Concrètement nous devons évacuer une quantité non négligeable de déchets ménagers courants, mais également, plus occasionnellement, de petites barques coulées plus ou moins involontairement dans le bras de la rivière.




Pour avancer, devrez vous vous mettre d'accord sur un projet commun avec vos partenaires locaux. Avez vous engagé des discussions ?

En effet, ce travail ne pourra aboutir que si nous parvenons à travailler de concert avec la Base aérienne 126 et le Conservatoire du Littoral, mais également avec les communes environnantes.
Nous les avons d'ores et déjà informés de notre volonté, et je peux dire sans trop m'engager que les premières réunions de travail devraient se caler assez rapidement, peut-être après le meeting aérien de la fin du mois.