Ventiseri

Cinéma de Travo


Communiqué de François Tiberi, maire de Ventiseri


Cinéma de Travo
Par deux fois la presse locale a fait état d’un imbroglio juridique concernant l’emplacement de l’ancien cinéma de plein air de Travu. Cette qualification ne peut s’appliquer à la réalité de la situation.
Nous sommes fondés à dire que l’acte de propriété de la commune ne peut faire l’objet d’aucune contestation. Depuis 1984, durant un mois et demi en saison estivale, Monsieur Jean-Paul Colombani a implanté son cinéma de plein air sur un terrain privé situé en pleine agglomération de Travu sous la responsabilité du propriétaire initial et de ses héritiers successifs.
Depuis le décès de Monsieur Camille Poli en 1996 nous n’avons, à aucun moment, eu connaissance d’un changement de propriétaire en dehors des héritiers.
En 1992, pour revitaliser le centre de Travu la commune a conçu en partenariat, un projet englobant l’Hôtel des Postes, une pharmacie et un centre médical et a souhaité acquérir cette parcelle. Disant qu’il réservait cet emplacement pour y implanter un immeuble d’habitation et une station service, Monsieur Camille Poli a refusé notre offre d’achat et en lieu et place a proposé de nous céder le terrain sur lequel est implanté l’Hôtel des Postes aujourd’hui.
En 2022 la commune a acquis auprès d’un des héritiers Poli, la parcelle située au centre du village et faisant polémique actuellement.

En vue d’harmoniser le développement de l’agglomération, notre principal projet était d’y faire bâtir la nouvelle Mairie.

S’agissant d’un établissement recevant du public (ERP), le permis de construire a été refusé par les services de l’Etat dans le cadre du PPRt en raison de la grande proximité des installations militaires implantées, hors cadre légal, devant les habitations du village de Travu préexistant.

Dans tous les cas, Monsieur Colombani n’aurait pu continuer à exercer son activité classée ERP 5ème catégorie.

Nous rappelons qu’en vertu des dispositions réglementaires, il nous est impossible d’autoriser une activité publique en ce lieu. Même temporaire. Il y a à l’origine de cette polémique un gel des terrains qui nuit à tout développement. C’est révoltant et dommageable pour la Commune avant de l’être pour le cinéma de plein air. Aussi important soit-il du point de vue culturel. Le tort qui aurait été fait à Monsieur Colombani et à la Culture ne relève donc pas de notre seule volonté et n’a aucune commune mesure avec le préjudice subi par la commune de Ventiseri et les habitants de Travu en particulier.
Les entraves et risques occasionnés par la présence d’un radar en plein centre de l’agglomération, la présence d’un dépôt de carburants, celle d’une usine d’oxygène et celle d’une soute à munitions implantés au mépris du Droit et de la vie des habitants paraissent moins émouvoir que l’avenir du cinéma de plein air.
Si scandale il y a, c’est bien celui là et nul autre.
Contrairement à ses dires, Monsieur Colombani connaissait le projet d’implantation de la nouvelle mairie et le refus du permis de construire s’y rapportant. Informé par mes soins, il savait depuis de nombreux mois pour quelles raisons il ne pourrait plus exercer son activité à cet endroit.
Il a préféré faire pression sur la commune en s’appuyant sur des allégations dont nous lui laissons la responsabilité.

Adoptant diverses attitudes pour les faire valoir, ses propos étaient peu convaincants mais parfaitement toxiques.

A titre personnel, sur mon lieu de travail et devant témoins, j’ai eu durant cette période à déplorer de sa part une attitude irresponsable et irrespectueuse.
Pour ne plus le recevoir, j’ai accepté de rencontrer Monsieur Dominique Colombani, parfaitement correct au demeurant, pour lui expliquer ce que son frère Jean-Paul ne voulait pas entendre.
Nous ne commenterons pas l’attachement de Monsieur Colombani à promouvoir la culture à Travu. Nous ne doutons pas que sa présence et son dévouement seront appréciés partout ailleurs où il souhaitera s’installer.